[Date d'inscription]

Shanaë et Alice ♬

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J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

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J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

[☞ Pseudo]

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J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

[☞ Talismans]

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J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

[☞ Crédits]

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J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

[☞ Âge du personnage]

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J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

[☞ Job]

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J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

[☞ Mood]

Shanaë et Alice ♬

~~~~~~


J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

[☞ Race & Caste]

Shanaë et Alice ♬

~~~~~~


J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

[☞ Particularité(s)]

Shanaë et Alice ♬

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J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.

[☞ Carnet de contacts]

Shanaë et Alice ♬

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J'avais commencé la soirée plus tôt que d'habitude : c'est moi qui étais montée sur scène la première aujourd'hui, alors à présent, à minuit passé je pouvais déjà quitter la Lune Bleue. Je me changeai dans les vestiaires communs alors que Dave, l'un des autres danseurs, tentait vainement de me persuader de rester et d'attendre que lui-même ait fini pour que l'on parte ensemble. Pour l'instant le seul argument qu'il tournait en boucle sans grande conviction était le fait qu'il n'allait certainement plus tarder à pleuvoir et que je serais trempée avant d'avoir pu faire la moitié du trajet menant à mon appartement. Je ne prêtais même plus attention à ses mots, et il savait déjà qu'il avait échoué dans son entreprise, pourtant, il continuait à parler et à me tourner autour sans relâche. Je finis de m'habiller, remontant la fermeture éclair de mes bottes, du même gris pâle que mon haut, assorti d'un slim sombre. Je me relevai d'un mouvement fluide et plantai un baiser sur le nez du jeune homme qui s'agitait toujours à côté de moi. Il resta une seconde bouche bée alors que je me dirigeai vers la porte en riant, juste avant de sortir je me retournai et lui adressai un clin d'œil.



« Salut beau gosse, passe une bonne soirée.
-Lâcheuse ! Tu ne vas pas me laisser seul avec... »



Je n'entendis jamais la fin de la phrase : je lâchais la porte à ce moment-là. Cependant je devinais aisément ce qu'il avait voulu dire : il avait eu un accrochage depuis peu avec le barman et ces deux-là ne pouvaient plus rester l'un à côté de l'autre sans se chercher des noises. Peu importe, qu'il se débrouille, c'était des grands enfants, j'espérais qu'ils seraient assez intelligents pour ne pas aller plus loin. Je soupirai en m'éloignant du club, je ne leur servait pas de mère de toute façon, déjà qu'il fallait que je fasse avec mes propres folies passagères et celles de ma louve, je n'allais pas me mettre à gérer leur vie. Je marchais d'un pas léger et souple, je n'avais pas d'itinéraire précis en tête, je me plaisais à prendre un chemin différent chaque soir. Enfin après ces années passées ici je ne pouvais plus trop être surprise et découvrir de nouvelle ruelle, mais je prenais toujours soin de ne pas reproduire le tracé de la veille. Et puis j'adorais marcher la nuit. En dehors des lumières et bruits provenant de quelques restaurants, clubs, bars ou autres, la ville était silencieuse, et on croisait peu de passants entre les grands immeubles. J'avais parfois le sentiment que je devenais la maitresse absolue des lieux, je pouvais faire ce qu'il me plaisait, sans que quiconque y ait à y redire pour la simple et bonne raison, que personne, ou presque, ne pouvait me voir et donc me juger. Ces moments n'étaient parfaits que lorsque j'étais seule, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça en fait. Pas que je n'aimasse pas la compagnie, mais j'avais besoin de ces moments privilégiés qui n'appartenaient qu'à moi seule. Je m'arrêtais brusquement en sentant une goutte d'eau s'écraser sur mon épaule. Je levai alors la tête vers le ciel qui menaçait depuis déjà quelques jours. Il semblerait que pour une fois Dave ait eu raison... Quelques secondes après et d'autres gouttelettes vinrent rejoindre la première : les nuages déversaient enfin la quantité d'eau qu'ils avaient retenue. Je gardai la tête tournée vers cette masse compacte alors que je sentais la pluie refroidir ma peau et coller mes vêtements à mon corps. Un sourire éclaira mon visage, j'étais trempée, il faisait mauvais, mais je n'y pouvais rien, j'adorais l'averse. Le doux tintement de chaque gouttes et cette atmosphère brumeuse et illusoire qui s'installait alors. Soudain un signal d'alarme s'alluma dans ma tête et je fis volte face, tentant de voir au delà du rideau compact formé par l'ondée. Si mes yeux ne me faisait voir qu'une forme floue, mon odorat ne pouvait pas me tromper : un buveur de sang... Je n'en avais jamais côtoyé, mais leur odeur était bien caractéristique. Par simple réflexe je dévoilai mes canines et poussai un léger grondement. Si moi je l'avais perçu, le contraire ne pouvait qu'être vrai, ils étaient des prédateurs tout autant que nous. Je m'invectivais mentalement d'avoir baissé la garde aussi naïvement. Et si c'était un tueur ? Je savais me battre, mais n'étais pas stupide au point de penser pouvoir l'emporter face à un vampire doué. Il fallait que je garde mon sang froid. Déjà je desserrai mes poings qui s'étaient tendus sans que je m'en aperçoive puis j'élevai la voix d'un ton calme pour ne pas trahir ma nervosité :



« Qui êtes-vous ? »



Je reculai un peu et par précaution laissai mon sac à terre. S'il m'attaquait je voulais être prête soit à prendre mes jambes à mon cou, soit à me battre. En attendant je restai immobile dans l'expectative d'une réponse de sa part.