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Do you have another confession to make? {Nev'}

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Dakota Halloran

Dakota Halloran

Hell fire in my veins



Date d'inscription : 27/08/2011
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The Eye of the Crow
☞ Race & Caste: Louve de la meute de la péninsule Olympique et dominante
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MessageSujet: Do you have another confession to make? {Nev'} Do you have another confession to make? {Nev'} EmptyLun 19 Sep - 1:35

Do you have another confession to make? {Nev'} V5iw7l



Il y avait des jours, comme aujourd’hui, où je regrettais de m’être levée, d’avoir fait l’effort de me rendre présentable et de me parer de ma bonne humeur coutumière pour finalement qu’une tierce personne gâche tout par des remarques acerbes ou une mauvaise humeur indécrottable. Il en fallait beaucoup pour me défaire totalement de mon sourire et de ma gentillesse devenue légendaire depuis mon arrivée mais quand on savait où frapper et comment le faire, je ne répondais plus de rien. J’aurais cru, rancunière que j’étais depuis la dispute avec mon aîné, que ça viendrait d’Abel, qu’il m’attaquerait dès que j’aurais un pied sur le plancher abîmé de la maison pour petit déjeuner et tenter de prendre un peu de temps pour moi mais il n’en fut rien. Depuis notre violente altercation, il se comportait comme le grand frère modèle qu’il avait toujours été, essayant de se faire pardonner de toutes les façons possibles et imaginables. A chaque repas, j’avais le droit à mes plats préférés et servis avec le sourire, quand il ne tentait pas de me convaincre de venir regarder un film en sa compagnie, ayant une fois de plus choisi un classique d’Elvis ou un chef-d’œuvre que j’affectionnais plus que de raison. Pourtant, je ne parvenais pas à me défaire de mon blocage, celui qui m’empêchait de lui pardonner totalement et qui me poussait à le voir comme une sorte de monstre, à être lasse de sa simple présence par moment. Sûrement parce que je savais pertinemment qu’en dépit de sa gentillesse et de son amour pour moi, il continuait à manipuler la magie noire, à se servir de sang humain pour faire des choses innommables et en toute sincérité, je ne pouvais tolérer qu’il fasse du mal aux autres et continue à me protéger et à m’épargner. Mon devoir était de protéger ceux dont il voulait la mort, de leur apporter mon savoir et ma magie, ce qui, tôt ou tard, me positionnerait en tant qu’ennemie de mon propre frère. J’avais redouté de voir ce moment arriver et pourtant, je le sentais plus proche que jamais. Le simple fait d’y penser me donnait de violentes nausées et me nouait l’estomac, de sorte que je ne pouvais rien avaler de la journée. J’aurais voulu qu’Abel connaisse un destin glorieux, qu’il soit heureux, même si c’était une notion abstraite et subjective, j’aurais préféré que toute son attention soit portée sur une femme plutôt que sur des grimoires respirant la mort et le sacrifice rituel d’une violence rare. A mes yeux, il avait tout pour être un homme profondément bon et faire des choses dont il pourrait être fier et au lieu de ça, des forces invisibles le poussaient vers le mal et l’autodestruction. A de nombreuses reprises, je passai des nuits blanches à tenter de trouver une manière de le ramener sur le droit chemin et chaque fois, je me confrontais à un problème de taille, que ce soit mon inexpérience, mon manque de pouvoir ou tout simplement le fait que ce soit contre toutes les règles établies chez les lycans. La dernière solution m’était venue lors d’une conversation avec ma meilleure amie qui avait la sagesse et l’expérience que je n’avais pas toujours. Transformer mon frère aurait pu être la meilleure des solutions, car avec un peu de chance, ses pouvoirs ne survivraient pas à la puissance du loup et le problème serait réglé pour de bon. Seulement voilà, on ne pouvait avoir aucune certitude à ce sujet et je ne voulais prendre aucun risque, surtout je ne pouvais me résoudre à le voir souffrir comme j’avais souffert. Néanmoins, je savais que si je devais échanger tous mes pouvoirs contre le bien être de mon frère, je le ferais sans hésiter une seule seconde. J’avais toujours eu le sens du sacrifice, une qualité un peu trop exacerbée chez moi qui me poussait souvent à me mettre dans des situations terribles pour ma propre santé mentale. La dernière fois que j’avais fait preuve d’un pareil oubli de ma propre personne, j’avais frôlé la mort. Mais c’était un risque que je prenais volontiers s’il s’agissait de mon frère. Il était le seul homme de confiance dans ma vie, mon modèle, ma moitié et même si ces derniers temps, il me rendait folle, je savais que je ne pouvais pas vivre sans lui ou en sachant qu’il vivait un calvaire.

Ce midi-là, nous prîmes le petit-déjeuner ensemble bien qu’il attaquait son déjeuner et que j’en étais encore aux pancakes, mes horaires de travail étaient différentes des siennes cette semaine-là et nous vivions en décalé, ce qui ne l’empêchait pas de me faire à manger. Il savait mieux que quiconque que s’il ne le faisait pas, je me contenterais d’un bout de pain de mie avec du beurre de cacahuètes avant de mettre les voiles pour passer un peu de temps avec mes amis et essayer de faire le plus de choses avant de reprendre le travail à une heure plus que tardive et loin d’être raisonnable. Nous discutâmes de tout et de rien, même si de nombreux silences entrecoupaient notre conversation. Il finit par me proposer d’aller au cinéma mais je refusai poliment, j’avais déjà accepté d’aller boire un verre avec un loup de la meute et je lui avouai sans détour, ce qui le laissa perplexe avant qu’il ne me demande ce que j’attendais de ce rendez-vous. En réalité, pas grand-chose, j’avais seulement cédé, faible que j’étais, pour que Ben finisse par me fiche la paix une bonne fois pour toute, j’espérais qu’il serait déçu de la personne que j’étais et qu’il oublierait jusqu’à mon existence et la possibilité que nous soyons ensemble un jour. Je ne voulais pas de conte de fées lupin, de cette histoire d’âmes sœurs à la con, je voulais juste qu’on me laisse mener ma barque à ma guise avant que tout ça ne me pousse à devenir lesbienne. Ce serait mentir d’affirmer que Ben n’était pas séduisant, il était même au-delà de ça, lui et ses épaules larges, sa mâchoire carrée et son corps d’athlète, sans parler de son visage parfaitement dessiné et de ses lèvres pleines qui ne demandaient qu’à être croquées. J’avais sûrement fait une erreur en acceptant son invitation en y réfléchissant bien parce qu’il me plaisait un peu trop pour que ce soit très sain. Lorsqu’il frappa à notre porte, j’étais prête depuis un quart d’heure et je bondis sur mes pieds pour le rejoindre, acceptant, exceptionnellement, de me faire conduire où bon lui semblait. Il m’emmena dans un petit bar plutôt sympathique et rempli de routiers mais la musique était bonne, de toute façon, peu importait, j’avais l’intention d’écourter et de rentrer chez moi, du moins jusqu’à ce que nous nous mettions à discuter et que je découvre une autre facette de lui, à savoir qu’en plus d’être beau, il était également intéressant. J’aurais dû me douter que c’était trop beau pour être vrai, comme à chaque fois, il y avait une ombre au tableau.

« Je devrais sans doute t’avouer pourquoi je voulais qu’on se voie aujourd’hui. »

Je me sentis soudain terriblement mal à l’aise et je me contentai d’hocher la tête, signe que j’étais toute ouïe.

« En fait je … Tu es souvent avec Kendra alors je me disais que tu étais la mieux placée pour lui parler de moi. J’avoue qu’elle m’intimide un peu et que je ne sais pas comment l’aborder. »

S’il m’avait dit qu’il était intéressé par mon frère, je ne me serai pas sentie plus mal. Je déglutis avec difficulté, manquant de m’étouffer alors que le rouge me montait aux joues et que la colère prenait la place de la honte et du sentiment de solitude.

« Est-ce que j’ai une gueule d’entremetteuse ? Vous les mecs, vous n’êtes que de gros cons et si ça ne tenait qu’à moi, j’éradiquerais votre race de médiocres ! » répliqué-je, vexée comme jamais

Je ramassai mon sac, enfilai ma veste et l’abandonnai là pour faire le chemin inverse à pieds. Il tenta bien de me faire grimper dans son truck pour me raccompagner mais après que j’ai enfoncé l’aile droite de celui-ci d’un coup de pied, il abandonna la partie avant que je ne mette à m’en prendre physiquement à lui. Alors qu’il disparaissait à l’horizon, je laissai libre cours à ma déception, de grosses larmes m’échappant et roulant sur mes joues rougies par le froid alors que la pluie tombait drue. Il me fallut presque une heure pour rejoindre la civilisation et pour que ma tristesse se transforme en frustration et en colère sourde. Morte de froid et de faim, je pénétrai dans un petit fast food intimiste, exactement ce dont j’avais besoin pour avoir la paix. Je m’installai à une table, patientant tranquillement en lisant la carte en attendant qu’une serveuse ne daigne venir me servir. Ce fut trop long à mon goût et grognon à souhait, j’en hélai une :

« Faut que je fasse quoi pour être servie dans ce trou à rats ? Que je me mette à danser à poil sur ma table ou que j’aille me faire à manger moi-même en cuisine ? »

Les gens aux tables près de moi se mirent à rire mais moi, j’étais tout sauf hilare et mieux valait que la serveuse que j’avais en face de moi ne me réponde pas, sinon, cela se terminerait en pugilat. Lorsqu’elle fit volte-face, je me renfrognai davantage. Je l’avais déjà vu avec Elijah et j’avais vaguement entendu parler de ce qu’elle était et le simple fait qu’elle soit une aberration de la nature ne me plaisait guère.
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