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My girl, she kicks ass !

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Ezekiel S. Seraën

Ezekiel S. Seraën




Date d'inscription : 29/08/2011
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☞ Statut : Qu'est ce que ça peut te foutre ?
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☞ Mood : WTFFF ?!

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MessageSujet: My girl, she kicks ass ! My girl, she kicks ass ! EmptySam 10 Sep - 18:47

My girl, she kicks ass ! Tumblr_lraf8dUUpD1qks75uo1_500

Ma dose. Me faut ma dose de caféine. J'arrive au comptoir, un café noir bien serré, merci, la monnaie ok et je me tire m'exiler sur une table à l'écart où je noie mon regard dans la foule de gens qui passe devant la baie vitrée sans vraiment les voir, sans vraiment les regarder, sans vraiment les prendre en compte. Ce ne sont que des ombres, des inconnus qui cachent peut-être une seconde nature. Je veux pas savoir, j'ai juste envie pour une seule putain de seconde avoir la sensation que le monde tourne rond, que le monde tourne à un rythme décent, que le père noël existe, que la petite souris vient prendre les dents pour les remplacer par une pièce, que les fées existent et que c'est juste ces choses-là qui mettent de la fantaisie dans nos vies monotones. Mais non. Je le sais. Impossible. Le père noël, c'est un mec beaucoup trop gros habillé de rouge, la petite souris c'est maman et papa et les fées, ce sont des gros moustiques. En dehors de cela, y'a des loups, des vampires, des machins et des bidules, plein de truc qui me dépassent et dont j'aurais aimé ne jamais savoir l'existence. Je le vis bien, ouais, de façon générale, je le vis bien. Je vous l'assure. Mais aujourd'hui, non. C'est loin d'être le cas. Je suis dans ces crises existentielles où je remet tout en doute, où j'ai envie d'exploser, où j'ai envie de me poignarder -chose inutile soit dit en passant-, où j'ai envie de crever, où je regrette ce fameux soir où au lieu de crever, je me suis retrouvé avec un loup en colocation dans mon crâne et dans mon corps. Lothë. J'en voulais pas de toi. Tu pouvais rester je ne sais où, là où t'étais avant. Lothë, au fond de moi, il grogne, il jappe, il est pas content. Il aime pas quand je suis dans ce genre de crise car je le rejette, je le rabat dans des retranchements encore plus limités que d'habitude, je le tue à petit feu sans jamais y arriver, il est immortel, on est immortel. Mais je l'écorche, je le balafre, je veux pas de lui, je veux pas de moi, je veux pas de nous. Je veux rien. Si. Je veux mon ancienne vie, celle que j'ai arrêté de vivre, celle où j'étais encore un homme ordinaire qui voulait vivre sa vie, qui avait des projets et non cette chose dégueulasse que je suis aujourd'hui. Je bois une gorgée de mon café, les entrailles tiraillées, en profondeur, là où personne ne peut voir sauf moi, Lothë tourne en rond dans sa cage qu'est mon corps et mes pensées, je referme plus encore sa cage, jusqu'à l'étouffer. Il déteste. Aujourd'hui, il est survolté. Agité par la rencontre que j'ai fait quelque heures plus tôt. La rencontre qui fait que je suis dans cet état maintenant. Là. Dakota. Dakota. Je l'ai reconnu. Je sais pas comment, je l'ai ressenti et j'ai su dans tout mon être que c'était elle, sans le moindre doute. Mes babines ont cessé de découvrir mes crocs et mes grognements se sont calmés combien même Lothë voulait continuer l'altercation, mon côté loup, vexé de ce rentre-dedans territoriale, trop fier, trop orgueil, trop libre. A part moi, il refuse toute autorité, comme moi d'ailleurs. Vexé comme un pou, il a du ronger son frein et moi, réaction conne, j'ai pris mes quatre pattes à mon cou, trop sur le cul de reconnaître une amie qui m'a connu humain, trop honteux qu'elle me voit ainsi. J'ai juste fuit reprenant sur ma route mon apparence humaine. Le temps de rentrer chez moi enfiler des vêtements, me voilà dans ce starbucks. Impossible de rester sagement chez moi, à tourner en rond comme Lothë, je peux pas mais contrairement à lui, je peux sortir. Faut que je me calme les nerfs, mon café ne fait pas long feu, je le vide d'une traite et allume dans la foulée une clope. Je tire sur celle-ci, pauvre innocente. Une employée se penche vers moi et m'informe qu'il est interdit de fumer dans la salle. Je pousse un grognement rauque en me retournant d'un geste sec vers elle, je prend vraiment trop le pli de Lothë, l'employée recule d'un air surprise et en même temps apeuré. Je souffle et plie bagage pour aller m'échouer sur la terrasse sous le regard ébahi de l'employée. Va te faire foutre, femelle. Je suis dehors là alors me casse pas les burnes. Je reprend ma cigarette à la gueule et tire dessus. Qu'est ce qu'elle fait là Dakota ? Je l'ai rencontré, voilà quelque années, plus jeunes, lorsque ma famille et moi étions de passage dans une ville. Nous sommes bien rester quelque mois dans cette ville. Je l'ai rencontre sur mon lieu de travail, je vendais des tickets pour une attraction. Un attrape-nigauds. Le train fantôme que mon père et moi avions monté , je connaissais les travers et cela faisait pas peu du tout. Elle venait souvent à la fête foraine avec un type, type à sale gueule que j'aimais pas de masse je dois dire, son petit ami à vrai dire. Une gueule de dépravé moi je trouvais et je le lui ai dit quand on a noué amitié. Puis moi je suis parti, parti pour une autre ville et elle, eh bien elle est restée avec son con de petit ami. Il sentait la merde à plein nez, les problèmes et la connerie. On a gardé plus ou moins contact, téléphone, lettre, qui se sont espacés doucement, chacun menant sa vie mais pour ma part, elle n'est jamais sortie de ma tête. Honorah en était même jalouse, enfin bon c'est une autre histoire, foutage de gueule venant de cette pute qui m'a largué pour mon connard de frère. Faut dire que je n'ai pas eu beaucoup d'amis étant jeune dû à mon caractère de merde j'imagine et puis vu la mobilité de ma vie, j'ai jamais pu en avoir des vrais, pas le temps, on repartait trop vite et mon frère s'amusait à me niquer mes relations par derrière. Enfoiré. Dakota. Elle, elle l'a pas écouté, quedalle. Une amie une vraie et je venais de la retrouver et dans quelle situation. Tu parles. Elle m'a vu sous mon plus mauvais jour, le pire de tout. Sous forme de Lothë. Comment je peux la regarder dans les yeux maintenant ? J'aurais aimé qu'elle se souvienne de moi en tant qu'humain, maintenant, je suis qu'un loup. Adieu Salvador. Moi qui me disait que quelque part, Salvador vivait encore, il vient de crever. A nouveau. Encore.
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Dakota Halloran

Dakota Halloran

Hell fire in my veins



Date d'inscription : 27/08/2011
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The Eye of the Crow
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☞ Particularité(s): Est la sorcière de sa meute, maîtrise le vaudou
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MessageSujet: Re: My girl, she kicks ass ! My girl, she kicks ass ! EmptyJeu 15 Sep - 8:03

My girl, she kicks ass ! Znamir



J’ai appris au fil du temps et de mes expériences, que c’est souvent au moment où l’on s’y attend le moins que des fantômes de notre passé refont surface, preuves de quelque chose de révolu et d’enterré, témoin de ces épisodes de cette existence qu’on a l’impression d’avoir abandonné des années lumières plus tôt alors que pour ma part, cela faisait à peine cinq ans que j’étais installée à Aberdeen et ce même si j’avais l’impression d’y être née et de n’avoir rien connu d’autre. Il fallait que je sente le gombo d’alligator de mon frère ou pain le pain de maïs pour que la Louisiane me revienne en pleine face, son folklore et tous ces gens qui y étaient restés et qui me manquaient terriblement. Paradoxalement, lorsque je pratiquais ma magie, je n’y pensais quasiment pas, sans doute parce que ce don était quelque chose qui m’était propre, m’appartenait de bout en bout et ce malgré le fait que mon pouvoir possédait des racines fermement accrochées à la terre que j’aie fuis avec mon frère, des années auparavant. Je n’y pensais plus pour cesser d’avoir mal, car au fond, je savais que le mal du pays me happerait de nouveau, comme ce fut le cas durant mes premiers mois au sein de la meute mais pas seulement. Il y avait des choses, des personnes que je voulais oublier de manière définitive. Que ce soit des choix personnels d’une objectivité et une intelligence limitée ou bien tout simplement des gens qui m’avaient profondément blessé, à mes yeux, ils n’étaient plus que les ombres d’une autre vie. C’était comme si je m’étais réincarnée, comme si la chenille que j’étais s’était enfin transformée en papillon et ne se souvenait qu’approximativement de ce qui composa la première partie de sa vie. Malgré ma volonté farouche de mettre tous mes souvenirs de côté, il y en avait, plus difficiles que les autres, qui remontaient à la surface sans que je ne les ai appelé et qui me hantaient, m’empêchant de trouver le sommeil ou bien de me sentir pleinement en paix et protégée. Inconsciemment, je m’étais toujours attendue et même imaginée que je recroiserais quelqu’un de cette époque malheureuse, tôt ou tard mais j’étais persuadée qu’il s’agirait de Clayton qui, après des efforts acharnés et une volonté de vengeance, aurait découvert que non seulement j’étais vivante mais qu’en prime j’avais eu le culot de disparaitre de la circulation. Il était la seule personne qui m’effrayait encore et ce n’était pas peu dire. Et pourtant, ce fut un tout autre individu que j’affrontai lorsque l’on m’envoya pour donner un avertissement au nouvel arrivant sur notre territoire. Je n’avais pas pensé à lui depuis une éternité et à vrai dire, je l’avais même oublié dans ces souvenirs que j’entreposais dans les tréfonds de ma mémoire et pourtant, il se tenait bien là et sur quatre pattes de surcroît, lui, qui autrefois était mon ami était à présent devenu mon frère, ou l’un d’entre eux. L’échange fut bref et pour une raison simple : ce n’était pas une visite de courtoisie et je devais affirmer notre ascendant. Pourtant, ce fut à reculons que je l’abandonnai tandis qu’il gambadait dans l’autre direction, acceptant de respecter les limites territoriales de cette meute à laquelle j’appartenais. Il y avait bien plus chaleureux comme retrouvailles, malheureusement, il était hors de question que je me fasse passer avant l’intérêt de la meute, le groupe primait sur l’individu et cette règle était trop ancrée dans mes habitudes pour que je l’oublie, ne serait-ce que quelque minutes.

Disciplinée au possible, je me pressai de rentrer au bercail pour faire mon rapport à Elijah, n’omettant pas d’ajouter que je connaissais l’inconnu au bataillon et que je pouvais éventuellement m’assurer qu’il ne pose aucun problème. Ce fut convenu ainsi et je m’en réjouis, j’avais désormais une bonne raison de le chercher et de m’inviter dans sa nouvelle vie. Avec le temps, les gens changent et qui savait s’il accepterait de m’adresser la parole ou bien s’il me traiterait comme il le faisait d’antan. Dieu seul savait ce qui avait bien pu lui arriver et je ne tenais pas particulièrement à être victime de son courroux, pour quelque raison que ce soit. Ça faisait 7 ans que je ne l’avais pas vu, autant dire une éternité et j’ignorais à quel homme je devrais me frotter alors que mon ami n’était qu’un gosse. Je passai par chez moi pour me changer et arranger la maison, presque gaiement tandis que mon frère s’occupait dans la cave, manipulant ces choses dont je ne voulais rien savoir, réalisant des potions aussi maléfiques que son art. Cette simple idée me révulsait et me faisait dresser les poils des bras. J’avais jeté l’éponge le concernant et nos rapports étaient toujours aussi tendus depuis notre terrible dispute qui eut lieu quelques jours auparavant. Dire qu’il vivait avec moi depuis si longtemps et que je ne fus pas capable de voir ce qui avait cessé de tourner rond chez lui, ça me brisait le cœur. J’aurais pu tenter de lui tirer les vers du nez, de le faire parler mais je sentais, même si mon cœur voulait me faire croire le contraire, qu’il était d’ores e déjà trop tard. Je venais de ranger la vaisselle quand il mit le nez dans la cuisine, m’observant du coin de l’œil, se dandinant en hésitant à entrer voyant que le balai était fin prêt et que je n’allais pas tarder à sortir la toile et l’eau pour astiquer de fond en comble. Ce comportement, qui, en d’autres circonstances, m’aurait fait éclater de rire, m’agaça cette fois et je finis par relever la tête après avoir attrapé le balai pour lui envoyer un regard qui le fit s’immobiliser immédiatement.

« Qu’est-ce que tu veux ? »
« Je voulais uniquement savoir si je pouvais entrer et manger mais comme tu es très aimable, je vais aller manger dehors. » me répondit-il en esquissant un geste vers la sortie

Je le connaissais comme si je l’avais fait, il cherchait à me culpabiliser pour que je m’excuse et que tout soit oublié, pour que nous repartions dans nos anciens travers, à savoir moi qui m’enfermais dans ma naïveté légendaire tandis qu’il sombrait de jour en jour. C’était sans compter ma détermination sans faille et mon sale caractère. Malgré tout, je ne pus me résoudre à laisser mon propre frère manger à l’extérieur par méchanceté, ainsi, je reposai lentement ce que je tenais entre les mains et passai à côté de lui pour quitter la pièce et le laisser se sustenter en paix.

« Tu ne manges pas avec moi ? Il reste du gombo que j’ai fait hier et c’est meilleur le lendemain, réchauffé. » tenta-t-il, jetant les armes à mes pieds, une fois de plus
« J’ai des choses à faire mais j’y goûterai en rentrant. » répondis-je sans un regard

J’avais trop de choses en tête pour m’arrêter à ça, mon esprit était en ébullition et je ressentais le besoin de me retrouver à l’air libre, ce qui m’aidait généralement à mettre mes idées en ordre et à me rendre compte si j’avais bien agi ou pas, en l’occurrence, j’avais l’impression d’être la pire des connasses et je me retins, à mi-chemin vers le centre-ville, de faire demi-tour pour aller m’excuser auprès d’Abel, qui n’était que la victime d’une accumulation de choses qui n’allaient pas dans ma vie et me rendait presque insupportable. Comment je me retrouvai au Starbuck ? Un coup du destin, de mon instinct et peut-être aussi une envie insoupçonnée, celle de retrouver un vieil ami pour avoir du réconfort et des mots qui apaiseraient cette solitude qui m’étreignait davantage depuis quelques semaines. Je sentis son odeur avant même que mes prunelles océan ne se posent sur lui, je n’avais pas pu l’oublier, pas après seulement quelques heures. Un sourire se dessina sur mes lèvres et en quelques enjambées, je fus près de lui, sans doute trop mais il me connaissait assez pour savoir que c’était plus fort que moi. Je lui sautai au coup, comme si je l’avais quitté la veille, m’imprégnant de cette nouvelle odeur et surtout de ce nouveau lui que je n’avais pas rencontré à l’époque. Je déposai un baiser sur sa joue et me redressai alors qu’il comprenait à peine ce qui venait de se passer. Mon sourire indéchiffrable ne se décrochait pas de mon visage qui prenait des airs enfantins à présent.

« Désolée pour l’enthousiasme débordant, je juste suis super contente de te retrouver Sal’. J’aurais aimé le faire plus tôt mais j’avais des ordres et tu sais ce que c’est … » dis-je à cent à l’heure, mon regard passant de lui à l’intérieur du starbuck puis aux passants
« Qu’est-ce que tu fais en ville ? » demandé-je abruptement avant de reprendre, plus naturelle « Je dois te le demander pour savoir si tu es un danger pour nous, j’ai dit à Elijah que non mais ça le rassurera d’avoir confirmation et puis moi ça m’intéresse de savoir ce que tu as fait sans moi et ma compagnie irremplaçable. » ajouté-je en m’esclaffant tandis que je m’installai sur l’autre chaise de libre
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