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On the beach [Pv Ezek' & Jan']

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January S. Blackheart

January S. Blackheart

Jan' You take my troubles away



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MessageSujet: On the beach [Pv Ezek' & Jan'] On the beach [Pv Ezek' & Jan'] EmptyJeu 1 Sep - 4:53

On the beach [Pv Ezek' & Jan'] Atn75t On the beach [Pv Ezek' & Jan'] 338cbb94267548
On the beach... épisode 01
Ft. Ezekiel & January

Une nuit de plus qui me semblait atrocement longue, en plus d’avoir de terribles sueurs nocturnes, j’étais incapable de fermer l’œil plus d’une heure ou deux. J’avais tenté de me coucher tôt pour rattraper tout les nuits blanches que j’avais accumulé. Je savais qu’avec ma leucémie je devais me reposer et prendre du temps pour moi, j’en étais pourtant incapable et même mon corps ne semblait pas vouloir m’aider à le faire. Ce n’est seulement qu’après deux heures interminables que j’avais réussi à fermer les yeux pour rejoindre les bras de Morphée. Ce ne fut pourtant pas très long avant que je ne les ouvre à nouveau, secouée par un terrible cauchemar qui me rendait plutôt mal. Ça m’arrivait souvent de rêver à ma mère, de l’entendre hurler de souffrance dans le plus profond de mon sommeil et à chaque fois je me réveillais à l’envers. Un intense malaise venait prendre place en moi et j’étais incapable de regagner le sommeil pour le reste de la nuit. Je le savais, parce que ce n’était pas la première fois que ce genre de chose m’arrivait. Je savais que je n’allais plus pouvoir dormir et c’est pour cette raison que je me levais de mon lit, j’avais terriblement chaud et j’avais un mal de tête intense. Je dirais que cette migraine me faisait voir un peu flou et c’est dans un geste lent que je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre des cachets afin de calmer ce mal de tête qui me rendait dingue. Je retirais quelque mèches qui se collaient contre la peau humide de mon visage et je me faisais couler un bon, j’avais besoin de me détendre parce que maintenant je ne me sentais pas bien du tout. Je n’aimais pas rêver à ma mère, à chaque fois ça me mettait hors de moi. Je laissais donc mon corps se glisser dans la baignoire alors que je m’immergeais complètement sous l’eau le temps de quelques secondes. J’avais besoin de me ressourcer, de penser à autre chose que ces images horribles que je venais de voir. Je fermais les yeux, prenant une respiration avant de me laisser complètement submerger par l’eau de la baignoire. Impossible de dire combien de temps je suis restée là, mais quand je décidais enfin à sortir de mon bain, il n’était pas loin d’être une heure du matin. Un soupir se glissait entre mes lèvres alors que je me disais que la journée allait être longue et pénible. Je n’avais aucune envie de rester dans mon appartement à cette heure et c’est pour ça que je décidais de partir. J’enfilais un jeans troué, une chemise à carreaux, ma veste de cuir et un large foulard de couleur beige. J’avais séché mes cheveux foncés qui tombaient nonchalamment le long de mon dos. Je me laissais tomber sur le siège de cuir de ma mustang rouge, je mettais le contact et ouvrait la musique pour laisser une ambiance de jazz prendre place dans ma voiture. Je savais où me rendre, je savais ce que j’avais besoin pour me calmer un peu l’esprit. Je connaissais tellement le chemin vers la plage que je n’avais presque pas besoin de regarder où j’allais, c’était une façon de dire les choses parce que j’étais toujours attentive lorsque je conduisais. J’avais parfois des troubles de la vue, ce qui pouvait se montrer dangereux, mais ça ne m’était jamais arrivé lorsque j’étais en train de conduire.

Ce ne fut pas très long avant que je ne stationne ma voiture dans l’endroit aménagé à cet effet. J’en sortais tout en barrant les portes et en m’armant d’une couverture et je me mettais en marche sur la plage qui se trouvait devant moi. Je marchais un bon petit moment avant de trouver un endroit au fond de la plage pour me poser, un autre soupire s’extirpait de mes lèvres quand je regardais l’heure à laquelle j’étais en train de faire une séance de relaxation sur la plage. Disons qu’il était particulièrement tard ou tôt, tout dépendait du point de vu. J’étendais donc ma couverture sur le sable fin et je me posais sur celle-ci, laissant le sable prendre la forme de mon dos. Le ciel était sombre, mais ont pouvais parfaitement y distinguer plusieurs étoiles, la nuit n’était pas trop froide, mais sur le bord de l’eau, le vent se montrait un peu plus froid. Je fermais finalement les yeux, je ne me sentais pas du tout fatiguer, mais je tentais de retrouver une certaine paix même si je me doutais que ce n’allait durer que le temps d’une soirée ou de quelques heures. J’écoutais le son de l’eau, quelque chose que j’avais toujours aimé entendre et je ne peux même plus compter le nombre de fois que je suis venue sur le bord d’un cours d’eau à la mort de ma mère. C’était comme un remède pour moi. Je me contentais de regarder le noir qui se créait alors que mes yeux restaient clos, je refermais correctement ma veste contre moi parce que le vent était quelque peu froid. J'étais seule. J'étais toujours terriblement seule parce qu'à chaque fois que je sentais que quelqu'un s'approchait de moi, je me braquais, je partais et je faisais tout ce qui était en mon possible pour faire partir cette personne de ma vie. Je ne voulais faire souffrir personne en mourant, parce que c'est ce que je pensais qui allait finir par se produire. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi mes pensées se tournaient vers Ezekiel mais c'était le cas. Notre première rencontre n'avait pas été des plus normales. Il était chef cuisinier dans un restaurant, je mangeais rarement de la viande et cette fois j'avais décidé d'en manger (maintenant je n'en mange plus du tout) mais la cuisson de son steak n'étais jamais comme je le souhaitais et j'avais décidé d'en faire à ma tête, il faut croire qu'il n'avait pas aimé parce qu'il était venu me voir avec un steak cru en le plantant directement dans mon assiette. C'est ridicule dit comme ça, même que cela me fait maintenant plutôt rire, mais sur le coup j'avais éclaté. C’est dans une dispute que tout cela s’était terminé. Je n’avais pas une bonne opinion de lui, mais suite à cela, nous nous sommes croisés plusieurs fois et nous avons fini par nous apprécier par je ne sais quel miracle.

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Ezekiel S. Seraën

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MessageSujet: Re: On the beach [Pv Ezek' & Jan'] On the beach [Pv Ezek' & Jan'] EmptyVen 2 Sep - 15:07

Mon service vient de prendre fin, je nettoie machinalement mon plan de travail, comme chaque soir, mes gestes emprunt d'une routine indécrottable. Mes commis de cuisine jacassent joyeusement, en se chamaillant sur qui prendrait quoi en rentrant. Je m'interpose et saisit le plat de boulette de poulet au curry. « Je prend ça » Mes collègues de boulot râlent puis retournent dans leurs batailles pour savoir qui prendra le reste. Je les quitte rapidement, pressé de me tirer de là. Je passe dans les vestiaires, troquer mon uniforme contre un jean troué et un large t-shirt sombre. Après avoir balancer mes fringues dans mon sac à dos et enfiler ma veste en cuir, je quitte la pièce, un hochement de tête à mes acolytes, je prend congé et me tire de mon lieu de travail. Sur le chemin, je m'allume une clope et inhume l'air. La lune, de son trône astrale me domine et titille mon compagnon de toujours, mon côté sauvage qui aimerait bien faire un tour. Pas ce soir je lui souffle autoritaire. A force, j'ai appris à vivre avec lui et ses envies primitifs qui me hantent chaque soir. Je dois bien avouer que courir à une vitesse grand V dans la nature, entre les arbres, défiant la gravité c'est bien jouissif par moment, ça tue un peu la routine qui s'installe dans ma vie. En une certaine façon, la routine ne pourra pas m'avoir à l'usure car j'ai un allié de taille pour la combattre, Lothë, mon loup. Je lui ai donné ce nom, je sais pas pourquoi, je trouve que ça lui va bien. Ce qui y'a d'effrayant c'est cette notion d'éternité. Je ne pourrais jamais crever enfin sauf si on me plante une balle en argent dans le corps. Il n'y a de grisant dans le faite de se sentir immortel. Moi, ça me plaît pas, je verrais tout le monde crever, je ne vieillirais plus, je serais toujours au même point. J'aurais préféré ce soir là, être percuté par une voiture plutôt que mon frère me refile sa peste. J'avais une vie tranquille avant ça, avec la Transformation. J'avais des projets, j'avais une vie. Aujourd'hui, je ne vis pas, je survis, je tente de me donner un but, des occupations car quoique je fasse, le temps n'a plus la même valeur pour moi, ce n'est qu'une chose de passage qui se joue de moi. Le temps n'est plus pour moi un ennemi de taille. Lothë grogne au fond de moi, il a envie de sortir, se dégourdir un peu, faut dire que ça fait bien un bon moment que je ne l'ai pas laissé sortir. Je me refuse à laisser sortir cette seconde face de moi. Lothë, je l'accepte mais pas ma condition de Lycan, j'en ai honte. Je me déteste pour cela, j'ai honte, vivre me fait honte. Je n'ai pas revu mes parents depuis ces deux années, ni mon frère d'ailleurs et ce n'est pas moi qui m'en plaindrait. Après cela, je ne pouvais plus regarder mes amis, ma famille en face, c'était trop insupportable, je n'étais plus le même homme. C'est pour cela que maintenant, je me fais appeler par mon second prénom. Pour moi, Salvador est mort ce soir là, quand mon sang a partagé celui de mon frère. Les liens du sangs hein. Quelle ironie.

Je me dirige vers la plage afin d'engloutir mon repas en regardant les vagues mourir contre le sable. Humant l'air -tic que j'ai pris à cause de Lothë- je reconnais une odeur familière, une odeur que j'ai déjà senti auparavant. Cherchant dans ma mémoire, j'arrive à faire mettre finalement un visage sur cette odeur singulière. Je me souviens. La brune. Celle que j'ai servi personnellement au restaurant. Deux fois, les serveurs m'ont ramené mon plat, la cliente se plaignant de la cuisson du steak et me gavant par la même occasion. La troisième fois, je suis allé la servir à ma manière. Le steak cru planté au bout de mon couteau de cuisine, je l'ai planté sur l'assiette en lui demandant si là, c'était assez saignant. Je ne cache pas que j'ai bien faillit perdre ma place mais le staff me connait bien, la moutarde me monte vite au nez. Faut pas me faire chier longtemps. Heureusement, on m'a pas viré mais j'ai eu un avertissement à la place, un dernier et je suis à la porte. Finalement, je l'aperçois de loin, dans le noir posée sur la plage. Merci Lothë. Je l'entends presque respirer. C'est fou comme mes sens se sont aiguisés depuis. Tant qu'à faire, je vais aller la saluer genre, après l'incident qu'on a eu au restaurant, nos chemins de sont recroisés depuis, on a finir par rire par notre rencontre houleuse. Faut le dire, les nerfs à froid, la scène devait être vachement comique vécue de l'extérieur. Je m'approche d'elle à pas de loup -c'est le cas de le dire en plus- et m'accroupis à ses côtés silencieusement, posant le sachet de victuailles devant moi. « Bouh ! » Je sors d'une voix moqueuse afin de la surprendre. Effet de surprise passée, je lève les mains. « Je n'ai pas mon couteau de cuisine ce soir, rassures-toi » Un sourire narquois vient orner mes lèvres alors que je repose mes mains pour retirer le papier sulfurisé de ma barquette et pioche un morceau de poulet à même les doigts. Côtoyer Lothë m'a fait perdre quelque manière et je me rend parfois compte que je me conduis comme un loup sous mon apparence humaine. Les habitudes faut croire. Je pousse la barquette vers elle d'un geste du poignet comme un loup le fera de la patte. « Boulette de poulet au curry … si t'as un creux nocturne » Je fais craquer ma nuque avant de reposer mes coudes sur mes genoux, toujours perché sur mes pieds, je jette un regard morne à la lune qui appelle à elle Lothë puis détourne le regard pour le poser sur la brunette « Insomnie ? […] Si tu veux, je te laisse toute seule » Je demande poliment avant de balancer une autre boulette dans les airs avant de la gober tout aussi rapidement.
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January S. Blackheart

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MessageSujet: Re: On the beach [Pv Ezek' & Jan'] On the beach [Pv Ezek' & Jan'] EmptyVen 2 Sep - 16:59

On the beach [Pv Ezek' & Jan'] Atn75t On the beach [Pv Ezek' & Jan'] 338cbb94267548
On the beach... épisode 02
Ft. Ezekiel & January

J’en avais assez de passer toutes mes nuits à être incapable de dormir, c’est comme si ma maladie avait empiré les choses. En fait non, elle avait empiré les choses. Déjà que je dormais relativement mal depuis des années, j’enchaînais les cauchemars sans être capable de m’en départir. C’était quelque chose qui allait me suivre toute ma vie, sa mort, le temps qu’elle s’éteindre et chaque jour je l’avais vu dépérir à cause de ce foutu cancer. Maintenant, c’est moi qui en avais un, une sorte, la leucémie. Elle rongeait mon corps, me gagnant de plus en plus chaque jour que je m’acharnais à ne pas la soigner. J’étais le genre de femme qui se disait qu’il n’arrivait jamais rien pour rien dans la vie. Il n’y avait pas de hasard, ni de destin. Toute chose avait une raison précise, mais je ne trouvais pas toujours ces raisons. Je ne trouvais pas les raisons de ma maladie et je me disais que peut-être j’étais destinée à mourir pour une raison qui m’était inconnue. Je n’en avais pas la moindre idée. Depuis ce temps j’avais changé, je ne voulais pas être la femme qui était malade et qui se bernait d’espoir pour s’en sortir. Je n’avais pas envie de me battre non plus, je voulais affronter mon destin, mais peut-être étais-je lâche. Je n’avais pas la force de me battre et je baissais les bras. C’est ce que je faisais. Il y avait deux côtés. Celle que je m’évertuais à montrer celle qui n’était pas moi. Je me montrais dure, provocante et insensible, ce que je n’étais pas. J’avais certes des défauts, mais j’étais avant tous une personne qui voulait venir en aide aux autres, j’avais tellement souffert que je ne souhaitais cela à personne. L’autre partie de moi était plus douce, joviale et spontanée. J’étais maintenant un mélange des deux, une partie prenait parfois le dessus tandis que l’autre se laissait dominer le temps d’un instant. Ce n’était pas toujours facile et je préférais amplement être seule que de devoir vivre avec cette situation qui me rendait à fleur de peau. J’avais l’impression qu’à tout moment je pouvais craquer et me laisser emporter par une vague d’émotions et de sensations incontrôlables. Ca soir avait été une nuit comme les autres, celle où cauchemars et maladie venait faire un parfait mélange pour m’empêcher de gagner le sommeil. Je n’avais eu d’autre choix que de venir ici, pour sentir l’eau gagner mes sens. Ce n’était pas sans raison qu’elle était l’élément que je contrôlais et duquel je puisais une force sans borne. L’eau avait toujours été source de calme pour moi, je me plaisais à entendre le son des vagues se percuter sur la rive. J’avais laissé mon dos se poser contre le sable qui moulait la forme de mon corps, laissant ainsi une trace de mon passage sur sa rive. Je lassais mes iris observer le ciel sombre, cherchant quelques lueurs d’étoiles à regarder. Je me perdais dans les méandres de mes pensées, toute sorte de chose me passait par la tête et c’était mieux que je pense à tout et à rien plutôt que de penser à me mère. Quelque chose vint pourtant me sortir de cette torpeur, des bruits de pas et le son d’une voix qui m’était connue. Quand on parle du loup. Je me relevais rapidement, juste pas méfiance et par surprise pour observer le jeune homme qui venait de prendre place à mes côtés.

    « -Heureusement, parce que j’aurais eu peur de finir en petits morceaux si tu les avais traînés avec toi.»


Un sourire volage venait prendre place sur mes lèvres avant que je ne me laisse tomber une nouvelle fois sur le dos, reportant mon attention sur le ciel trop noir. Cela me paraissait étrange de m’entendre bien avec lui, il était étrange en fait, mais il me plaisait. Enfin. Il avait réussi à se créer une petite place dans ma vie et je doutais que c’était une bonne chose, surtout que je ne savais pas comment elle allait se terminer. Nous nous entendions bien, mais de là à dire que nous étions de proches amis, c’était autre chose alors je me disais que cela ne pouvait pas faire de mal. Que je sois morte ou pas, je ne pense pas que cela allait changer grand-chose à sa propre vie. Je tournais le minois alors qu’il me proposait de partager son repas, j’affichais un sourire sincère, ce qui n’était pas souvent le cas.

    « -Non j’ai trop peur que la cuisson ne soit pas au point et en plus, je ne mange pas de viande je suis végétarienne.» Blanc « -C'est depuis que je suis allez dans ce restaurant, je n'ai plus jamais osée manger de la viande ensuite.»


Je ne pensais pas du tout ce que j'étais en train de dire mais je m'amusais à le provoquer. Ca m'amusait et j'aimais bien remettre cette histoire sur le tapis parce qu'elle n'avait rien de conventionnelles comme première rencontre. À ce moment, je ne mangeais que très rarement de la viande mais maintenant j'avais complètement élimé ce produit de ma vie. Après un moment, je finis par me relever une fois de plus et m’asseoir pour poser mon regard devant moi et je me tournais de façon à lui faire face. Je me croisais les jambes, laissant mes mains se poser contre mes cuisses.

    « -Non ça va. De toute façon, je ne risque pas de dormir de si tôt ou même de retourner chez moi alors je préfère amplement avoir un peu de compagnies. Tant que tu ne tentes pas de m’assassiner à coup de couteau de boucher. » Je marquais une pause avant de reprendre. « -Tu viens de finir de travailler ou toi non plus, tu n’arrives simplement pas à gagner le sommeil? Au moins, je ne suis pas toute seule à roder sur la plage pendant la nuit.»

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MessageSujet: Re: On the beach [Pv Ezek' & Jan'] On the beach [Pv Ezek' & Jan'] EmptySam 10 Sep - 16:10

La solitude, ce qui il y a de bien c'est le silence qu'il offre, la plénitude, la paix qui en découle. Personne t'embête, personne ne te juge, personne ne te regarde. T'es juste seul. Seul avec toi-même. En discussion avec toi-même. Ce qui est parfois bien agréable comme parfois cela peut vite devenir étouffant. La solitude peut être un paradis mais peut rapidement retourner sa veste et devenir un enfer. Un enfer où tu te retrouves enfermé, écarté du monde, dans l'écho de ton propre silence, quand toi-même tu deviens ton pire ennemi. Tu ressasses des pensées, de sombres et obscures pensées qu'il n'est pas bon ni sage de faire revenir à la surface, le genre de te torture, t'écorche. Des souvenirs qui reviennent et rien qu'à leurs présences, ton estomac se tort, ton coeur s'emballe et la bile remonte le long de ton oesophage. C'est comme une avalanche, tout revient à flot, comme cette nuit, il y a deux ans où j'ai quitté mon statut, ma condition de simple être humain qui jusqu'à ce jour me contentait grandement. Tout revient avec tout ce changement a engendré chez moi, en moi. Dans ces moments-là, Lothë est plus fort, il gronde et le garder scellé est plus dur, même avec toute la motivation possible. C'est parfois dans ce genre de situation qu'il sort, qu'il est plus ou moins plus fort sur ma volonté tout en gardant une certaine main sur lui, sinon ça sera vite la grande merde vitesse grand V. Et ça je ne veux pas, je ne veux pas attirer l'attention sur moi, je veux garder l'emprise sur Lothë. Qui sait les dégâts qu'il peut faire si je perd le contrôle ? S'il devient maître de moi ? Je veux même pas l'imaginer. Être gardien, c'est pas facile. Je ne sais jamais quel partie de moi exprimer, Lothë ? Ezekiel ? Et quelque part, Salvador encore par moment est encore là, une part de cette vie a survécu dans un coin alimentant ma colère et ma rancoeur, je suppose. En tant que gardien, j'exécute les ordres du Directoire. Ils me disent de tuer telle personne, je le fais sans me poser de questions. En tout cas, c'est ce qu'on m'a dit mais je ne cesse à chaque fois de me poser des questions. Est ce que cette personne mérite ce châtiment ? Est ce que la mort est nécessaire ? Quand il s'agit de protéger les humains de créatures puissantes devenues dangereuses, je n'hésite pas. Je n'ai plus envie que d'autres moi se retrouvent transformer à leurs insus. Je veux pas. Je veux plus. Alors j'attaque. Lothë prend vie et abat tout sur son passage, moi en retrait dans un coin, je supervise dans mon corps de loup. Dans la solitude, je trouve repos, quiétude après avoir déverser le sang, j'y trouve aussi douleur et culpabilité. Au fond, je le sais je suis pas quelqu'un de mauvais mais puis-je toujours prétendre que je suis quelqu'un de bien ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Alors, je me coupe volontairement du monde, du reste des humains car moi, je ne suis plus comme eux, car moi, je ne mourrais plus, condamné à vivre ainsi. Pourtant, comme ce soir, la compagnie est douce. Rien de bien transcendant ou frappant. Juste deux personnes ancrés dans le sable, la mer à perte de vue devant et rien que des bribes de mots balancés ci et là dans le vent. C'est pas plus mal parfois, je veux dire, ça m'arrive d'apprécier la compagnie, rarement la compagnie féminine mais ça m'arrive. D'ailleurs, ça faisait un moment. Il faut dire que la rencontre avec la jeune fille n'était pas du tout anodine et bien marquante. Elle me fait encore rire. Et puis, elle a ce répondant qui parfois m'amuse, le genre de répondant que beaucoup de filles n'ont pas, se contentant de rester assises et de sourire comme des poupées de salon, y'a rien qui m'agace le plus. Elle se redresse, surprise puis m'apercevant, un sourire se dessine sur ces traits avant qu'elle laisse glisser à nouveau contre le sable. J'attrape au vol son sourire et le lui rend plus ou moins. « Ca ne risque pas. Je ne fais pas de petits morceaux, j'fais pas dans l'finesse, t'as pu le constater pourtant » Je lance ironique, une boulette de viande coincée entre les dents, je mastique tranquillement, le regard perdu sur l'étendue d'eau salée. Je ne sais pas d'où me vient cette fascination pour l'eau, peut-être le faite de savoir qu'elle est fatale pour Lothë mais pas pour moi. Que si Lothë y plonge, il s'y noiera, me tuant avec lui. Moi, je peux toucher l'eau, ça fait un poids en plus du mon côté de la balance. J'émets un léger rire en entendant ces mots. Notre rencontre nous a vraiment marqués l'un comme l'autre. Ironique n'est ce pas ? « Ah ouais ? Je crois que je vois de quel restaurant tu parles. Le cuisinier est un chic type d'ailleurs, faut juste pas trop lui renvoyer ces plats. Il part vite en vrille. » Rire « Ne plus manger de viande ? Impossible pour moi. J'suis un pur et vrai carnivore » De toute façon, a-t-on déjà vu un loup manger de la salade ? C'est Lothë qui ferait la gueule si je me mettais au vert. Faudrait que j'essaie tiens, rien que pour l'embêter. Au fond de moi, un rugissement se fait sentir. C'est bon Lothë, je déconne, t'aurais ton bifteck. January finalement se retourne lentement vers moi et croise les bras. Un humaine normale n'aurait rien senti, moi j'ai entendu tous les grains de sables qui ont remués sous son mouvement et même sans la voir, je savais déjà ce qu'elle s'apprêter à faire. Me surprendre ? Ouais c'était devenu difficile. Je tourne la tête à moitié vers elle et renifle l'air. Lothë me refile vraiment des tics à la con. Dans sa gestuelle, je perçois aucune gêne, aucune inhibition, je dirais presque qu'elle est à l'aise avec moi, qu'elle est bien, qu'elle est sincère dans ces propos. Encore un avantage de loup : pouvoir décrypter le langage corporel qui est un langage bien plus important que le langage verbale. Je ne prend même plus la peine de parler par moment. Je penche la tête et l'écoute tout en continuant de bouffer, perché sur mes pieds. « Tant fait pas. Pas d'effusion de sang ce soir, je suis en congé et mes couteaux aussi. » Mes boulettes terminées, je repousse le barquette vide du revers de la patte. Je bouffe vite, trop vite. Lothë c'est un morfale. J'acquiesce puis fait craquer ma nuque dans un tintement d'os « Ouaip. Je sors du boulot et je me suis dit que manger sur la plage, ça serait bien. Façon, j'habite pas super loin. J'ai le choix soit le fleuve d'hiver soit la plage. Les deux c'est bien » Enfin, je pose ma croupe sur le sol et lmallonge sur le dos, les bras croisés derrière la tête, les yeux dans les étoiles « C'est pas très conseillé pour une fille d'être seule sur la plage à ces heures aussi tardives. Si tu veux je t'apprend l'art de manier le couteau. » Je dis tranquillement, mes orteils jouant dans le sable, la connerie plein la voix. J'ai pas sommeil et j'ai l'impression que le sommeil ne viendra pas. Lothë est bien trop titillé par la lune pour trouver repos et avec cela, il me fait chier MOI pour sortir. Pas de promenade ce soir, sac à puce. Il grogne, il râle. La ferme. Je remue un peu dans le sable et cale une clope d'un geste rapide à ma bouche. Mon dessert. Et puis ça me calmera tiens et dans l'élan, fermer le clapet de Lothë.
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January S. Blackheart

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MessageSujet: Re: On the beach [Pv Ezek' & Jan'] On the beach [Pv Ezek' & Jan'] EmptyDim 18 Sep - 16:52

On the beach [Pv Ezek' & Jan'] Atn75t On the beach [Pv Ezek' & Jan'] 338cbb94267548
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La solitude elle me connaissait par coeur. Je le connaissais plus que je ne connaissais qui que ce soit et je ne voulais laisser entrer personne d’autre dans ma vie. Je ne savais pas ce que je voulais faire, je ne savais pas ce que j’avais envie de faire ni comment le faire. Tant de questions se percutaient dans ma tête, je ne savais pas comment gérer la situation ni comment je devais prendre le fait d’être malade. Cela me faisait peur et je n’avais pourtant pas envie d’en parler, pas envie de partager cette faiblesse qui était la mienne et cette envie de mourir comme cette envie de vivre. Je prenais mal le fait d’être atteinte de leucémie et j’agissais un peu n’importe comment. J’avais besoin de quelqu’un pour me montrer le droit chemin, mais je ne laissais pas ce quelqu’un entrer dans ma vie, je ne lui laissais pas le temps et le choix en tout cas. Il y avait pourtant des personnes qui s’incrustaient lentement dans ma vie, sans que je puisse y faire quoi que ce soit, sans que je puisse y changer quelque chose. Il y avait Abel et aussi Ezekiel qui me changeait totalement les idées. Quand je me trouvais avec lui, nous blaguions, chose que je faisais rarement, mais nous parlions de cette fameuse première rencontre et à chaque fois elle nous faisait bien rire. Ce soir, il faut croire que j’avais besoin de compagnie parce qu’il y avait tellement peu de chance que nous tombions l’un sur l’autre. Les chances étaient minimes, mais il était là, à côté de moi et je tournais la tête pour l’observer manger son fameux repas. Cela eu le dont de m’arracher un sourire, son comportement me faisait sourire et je ne sais pas pourquoi. Ce sourire passait rapidement sur mes lèvres alors qu’un certain amusement se lisait sur mon visage, nous parlions de notre première rencontre de temps en temps. Maintenant, nous en rions, mais en temps que tel, ça n’avait pas été tout de suite drôle. J’étais impulsive, lui aussi. Ça avait éclaté entre nous dans le restaurant et les gens nous avaient regardés nous crier dessus pendant de longue minute avant que je ne parte sans payer la note.

    « -En effet. Je pense que la finesse et toi, c’est deux mondes totalement différents.»


Ce ne fut pas long avant que je me retrouve assise, je pensais que c’était amplement mieux pour discuter même si je ne savais pas réellement de quoi parler. Je ne parlais jamais de chose sérieuse, je n’avais pas envie de m’investir dans une relation trop sérieuse et je me contentais de parler de chose un peu futile, de chose qui ne demandaient pas d’impliquer des sentiments. Comme en ce moment, je parlais pour le plaisir de le faire sans lui parler de choses importantes et personnelles. C’est ce que j’avais besoin de faire, c’est ce que je voulais faire.

    « -Sympa? J’ai plutôt entendu des bruits sur lui. J’ai même entendu dire qu’il agressait les clientes. Vraiment pas net ce type. Je vais faire attention de ne pas y remettre les pieds dans tous les cas, ça me fait un peu peur quand même.»


Je le quittais du regard pour observer devant moi, l’eau avait vraiment ce quelque chose qui me faisait du bien. C’était vraiment dans ce genre d’endroit que je me sentais à mon aise et où je pouvais sentir l’énergie de la mer, dans les deux sens du terme. C’était d’elle qui je tirais mon énergie pour la magie, elle m’était bénéfique l’eau, elle me permettait d’avancer. Je fermais les yeux un moment, remontant mes jambes vers ma poitrine pour poser mon menton sur mes genoux. Sa réponse eut le don de me faire sourire une fois de plus et je haussais simplement les épaules. L’art de manier le couteau. On aura tout entendu.

    « -Tu penses qu’il pourrait m’arriver quoi? Je vais me faire attraper par le grand méchant loup?» Je marquais une pause avant de reprendre. « -De toute façon, je n’arrive pas à dormir et je n’avais simplement pas envie de rester enfermée chez moi.»


C’est vrai que ce n’était pas prudent et je pense qu’il avait raison, mais j’avais besoin de sortir. Je n’avais pas envie de rester cloitrée entre les quatre murs qui me servaient de maison. Je savais que je n’allais pas dormir du reste de la nuit de toute façon, ou très peu alors autant faire autre chose que de regarder le plafond de ma chambre. Ça n’avait franchement rien de bien intéressant de toute façon. Je laissais mon regard glisser de la mer à lui, étendu dans le sable. Je me demandais pourquoi nous en étions là à discuter mais je dois avouer qu’avec le temps, je me suis mise à apprécier sa compagnie et son sens du l’humour.

    « -Manier le couteau? Ca pourrait toujours être utile.»


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